Délicieusement magique : "Lucky Charm" vient compléter la tétralogie personnelle de Roman Flügel sur le label Running Back, aux côtés de "Garden Party", "D.I.S.C.O." et "Mega", pour former une quadrature de sons réjouissants. Au cœur de la question, on retrouve la house au piano. Bien sûr, Roman Flügel ne serait pas lui-même s'il travaillait négligemment. Imaginez que cela soit préparé selon les disciplines de la gastronomie moléculaire. Dans un monde dystopique au bord de la surcharge d'informations, c'est exactement ce dont on a besoin pour apprécier à nouveau la détente temporaire et les joies de la vie. En résumé : des arpèges, des lignes de basse, des percussions tribales, de courtes mélodies et des pizzicatos éclairent le sujet sous différents angles et dans différentes versions.

Son homologue "Luv Armour" est un bijou qui fait des écarts : de la house à la new wave, en passant par la synth pop et une touche de mélancolie pour les touches finales.

Si vous recherchez moins d'action, "Whatever That Is" vous offre une danse lente. À la recherche de connexions inouïes et inconcevables, il tourne et se retourne entre des séquences à la manière de Can, ce que Underground Resistance a baptisé Afrogermanic, et quelques détours inattendus, avant de se terminer là où il a commencé.

Enfin, "Film 4" est le plat final de ce festin luxuriant. Faisant référence aux autres morceaux "Film" du maxi "Mega" et créé pendant les périodes difficiles et sombres des parcs d'attractions fermés, il déborde de nostalgie. De la musique pour votre cinéma intérieur.