"UR Wonders" explore ce qui se passe lorsque le jazz est combiné avec les outils sonores électroniques actuels utilisés pour créer la techno de Détroit aujourd'hui. À quoi ressemblerait le jazz si les pionniers inspirants de la fusion, tels que Return to Forever, Astral Pirates ou Weather Report, avaient accès à la technologie de production musicale disponible maintenant ou dans le futur ?

L'art appelé le jazz était une réflexion unique de "l'expérience afro-américaine ici aux États-Unis". Malheureusement, dans les années 90, il avait été compromis par les grandes compagnies de disques et rendu "plus lisse" pour une consommation grand public et plus de profits. Né dans le sud rural des États-Unis, le rock'n'roll avait connu le même sort des années plus tôt. Les artistes originaux ont finalement été remplacés par des clones bien étudiés et les profits des mégacorporations !

En même temps, l'art original du jazz semblait être pris, traité et totalement EXPLIQUÉ par des gens qui cherchaient à intellectualiser "la lutte et l'émotion humaine" en simples mots, pour ensuite bénéficier immensément financièrement en devenant des autorités sur le sujet. Hmm, cela vous semble familier ?

Alors que l'on observe la colonisation intellectuelle actuelle des formes d'art afro-américaines des quartiers urbains, telles que la house music, le hip-hop, le jungle et la techno de Détroit, qui sont étudiées, déformées, renommées et transformées en formules lucratives de l'EDM.

Il existe des enregistrements tels que "Nation 2 Nation" qui défient ces définitions et inspirent la prochaine génération de pionniers qui poursuivent l'exploration indéfinie du jazz, tels que Derek Jamerson, Jon Dixon, Raphael Merriweathers, Desean Jones, Timeline, Galaxy 2 Galaxy, Raphael Statin et Ian Finkelstein. De mère à fille, de père à fils, "Nation 2 Nation" est une œuvre inspirée et qui inspire ce qui vient ensuite.